vendredi 31 janvier 2014

L'AUTRE HUMAIN C'EST NOUS // THE GREEK ALTERNATIVE

Stephano Tsivopoulos, History Zero (extrait), 2013 © Kalfayan Galleries

Stephano Tsivopoulos, History Zero (extrait), 2013 © Kalfayan Galleries


BACK TO THE CULTURE a retrouvé l’électricité et l'internet par la même occasion.

L'autre jour (sans internet, avec ma radio), je tombe sur un interview de Yannis Youlountas, réalisateur du documentaire « Ne vivons plus comme des esclaves » sur la résistance aux politiques d’austérité en Grèce dont voici le pitch:
"Venu des catacombes grecques de l’Europe, un murmure traverse le continent dévasté : « Ne vivons plus comme des esclaves » (prononcer « Na mi zisoumé san douli » en grec). Sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et sur les radios rebelles, dans les lieux d’occupation et d’autogestion qui se multiplient, tel est le slogan que la résistance grecque diffuse, jour après jour, et nous invite à reprendre en chœur sur les mélodies de ce film à ses côtés. "

Le slogan (inspiré de la pièce de Genet, Les Bonnes) est le fil conducteur du film. Plutôt prenant (malgré quelques redondances), le documentaire  laisse libre cours aux réflexions et initiatives qui ont vu le jour en Grèce depuis la crise. Un des aspects frappant, c'est le fait qu'il ne s'agit pas des classes "laborieuses". Il n'est plus question de "classe" en réalité. Devant la caméras, les ingénieurs, avocats, pédiatres, chimistes défilent et font part de leurs actions. Ce qui revient, se sont les questions sur la gratuité, l'engagement, la liberté bien sûr et  l'alternative. Pourquoi la figure de l'esclave?  Parce que c'est celui qui croit précisément qu'il n'y a pas d'alternative possible.

Comment faire autrement (on entend sans argent)? Quelles sont les nouvelles formes possibles d'échange ? Pourquoi la résistance passe t'elle forcément par la connaissance?

Invité à la dernière Biennale de Venise, l'artiste Stephanos Tsivopoulos énumère sobrement sur le panneau d'entrée du pavillon de la Grèce toutes les astuces qui nous permettraient de sortir du système financier dans lequel nous vivons, les monnaies alternatives, comme par exemple le sol, le bit coin, le cowrie shell money, le trade token. .
Le projet artistique de Stefanos Tsivopoulos  pour la biennale s'intitule History Zero. Il s’agit d’un film en trois parties sur le rôle de l’argent dans la formation des relations humaines.
Chaque partie a son "héros" : l’un d’eux est une femme âgée, propriétaire d’une riche collection d'art contemporain qui s’ennuie. Son unique et choquante façon de rompre sa solitude est de fabriquer des fleurs à l’aide de billets de 100, 200 et 500 euros. On retrouve ses créations dans les poubelles, où un immigré africain collectant le métal les ramasse en errant dans Athènes avec un chariot rempli d’un tas de bric-à-brac. Ravi de sa découverte, il abandonne son chariot, auquel va s’intéresser un artiste contemporain allemand qui passe ses journées à observer des scènes de la vie de la rue et capture ce qu’il voit sur une tablette.

Stephanos Tsivopoulos indique dans un interview que ce qui lie ces trois personnages, ce n'est pas l'argent mais la notion de valeur. Ce qui a de la valeur pour l'un n'en a pas pour l'autre. 

 "Athènes ne ressemble plus à une ville d'Europe" dit une enseignante de Chimie bénévole dans un centre médical dans le documentaire de Yannis Youlountas. Le paysage a changé, physiquement et bien sûr, socialement.
La résistance grecque comme les artistes ont la capacité, la nécessité d'envisager l'utopie. de lui donner des formes concrètes (des lieux, des espaces, des initiatives) et des formes plus poétiques, allégoriques. L'artiste dans la résistance est celui qui s'en échappe, celui qui critique, souligne, mais jamais de façon frontale. Cette capacité à prendre de la distance, à se détacher du sujet est d'ailleurs ce qui m'a manqué dans le documentaire.   

Vue de l'exposition HELL AS PAVILION, Palais de Tokyo © Photo : Aurélien Mole

Sur le sujet donc, Le Palais de Tokyo l'année dernière a organisé l’exposition «Hell as Pavilion». L’exposition  questionne « l’être contemporain » dans une culture en crise. Pensée comme une étrange fresque et rassemblant des artistes grecs de plusieurs générations, elle nous exhorte à lire « l’histoire de manière inattendue », afin d’imaginer de nouveaux réseaux, subalternes et mobiles. 

Imaginez, donc.



 



--> Ici, le site dédié au documentaire de Yannis Youlountas 
--> , le lien vers le groupe d'innovation monétaire par I4P (Imagination4people)
--> Ici, DOC4LIFE, une agence de presse grecque indépendante et autogérée
--> Là, le site de l'artiste Stephanos Tsivopoulos
--> Et là, des infos sur "HELL AS PAVILION" et là un blog qui détaille les œuvres présentées.

mardi 28 janvier 2014

MAINTENANCE





Une connexion internet qui fait des siennes et tout est dépeuplé.
Dès que ça remarche, BACKTOTHECULTURE publie la suite des ses aventures...


En attendant, des images qui ont inspirées le titre de ce blog:
Retour vers le Futur donc où comment donner l'illusion, jouer avec la réalité, l'humour et la fiction.

et en toutes circonstances,  rester cool. 
(vas-y, prêtes ton walkman)



! THANKS FOR YOUR SUPPORT !
be ready for the next post

 --> Plein d'autres images

jeudi 23 janvier 2014

NOT FOR WOMEN ONLY


Portrait d'Anita Molinero par Mickaël Batard 2005

Diane Keaton aux Golden Globes en 2014

Yves Saint Laurent invente le smoking pour femme en 1966


Continuer sur le sujet de la semaine (la mode,enfin pas que) et embrayer sur ce qui vient naturellement après, la femme (enfin pas que).

Un peu vite, trois images. Trois femmes. Un style, une attitude: celle de ne pas s'excuser d'être là, d'être moins jeune, pas en jupe et pourtant tout en féminité.
L'équation est là avec cette vidéo que je viens de découvrir de Dustin Hoffman qui parle de son rôle dans TOOTSIE.
Une femme encore, du style encore, mais pas celui attendu.
Femmes d'ici et d'ailleurs, faîtes sortir l'homme qui est en vous.
Hommes d'aujourd'hui et demain, laissez place à la femme que vous êtes.

Ça nous ferait du bien...



--> et là pour ceux qui ne connaissent pas le travail de l'artiste ANITA MOLINERO

lundi 20 janvier 2014

FASHION COWBOY - OPEN MONDAY POST



Photos de Botswana 's Cowboy metalheads par Frank Marshall



Trouver le ton. 
J'allais dire le temps.
Il est question des deux en réalité et toute la semaine dernière, ni le temps et ni le ton n'étaient là. Poster quand même? Désolée, mais je n'ai pas réussi.
le temps de trouver un vrai sujet.

LA MODE of course.
C'est LE sujet du moment non? En pleine période de soldes.
mais non.
Paraître. C'est plutôt ça, le sujet du jour.

Vous allez me dire, mais la Culture (avec un grand C remarquez) n'a rien à voir avec la mode?
non, mais si.
Cela à tout à voir. Cela dépend aussi de quelle mode on parle. Les tendances vestimentaires peuvent en dire long sur la créativité d'une société.
J'ai toujours pensé que le vêtement à une valeur,  pas seulement esthétique, plutôt quelque chose de l'ordre du sensible, de l'impalpable. Le vêtement cache, enrobe, valorise, s’imprègne de celui ou celle qui le porte, il témoigne, rappelle des souvenirs. Il est "indicateur social" comme dirait une amie sociologue.  En gros, Il en dit long sur la société.

La société de la mode qui glorifie le street staîle génère aussi d'autres choses... en regardant des tumblr et via des blogs, je suis tombée en arrêt sur celui-là, qui est le point de départ de ce post.  AFRICANS CIVILS WAR FASHION
Ne vous offusquez pas hein les bien-pensants! Il s'agit de porter un regard, ni critique, ni moqueur, mais antropologique. Ces images m'ont fasciné, tant par le décalage qu'elles proposent que par ce qu'elles disent (bien au-delà de la mode, nous sommes d'accord). La guerre est le cousin parfait de la mode, le pouvoir surtout. IL a besoin de signes, de codes, de hiérarchie. La mode est le pendant i-dé-al.

Dans un autre style, La mode en Corée du Nord passe par des campagnes photographiques montrant ce qui est approuvé ou non. 18 coupes de cheveux au choix. Ni plus ni moins.   Selon The Guardian, le journal officiel Rodong Sinmum a déclaré : « Avoir une coupe de cheveux ordonnée et simple (…) donne le ton pour insuffler un mode de vie sain dans le pays ». Ben voyons. 

Mais revenons à nos moutons, où plutôt à nos lapins.
Le PARAITRE. La mode, le vêtement permet d'être, un instant, un, une autre. De dégager autre chose, d'appartenir à une autre communauté et donc à d'autres valeurs.
C'est ce qui se passe dans le pays paisible qu'est le Botswana où une communauté Heavy-Metal existe. Attention, pas une petite communauté! Non, Le Botswana et ses moins de deux millions d'habitants possède l'une des scènes metal les plus importantes et les plus dynamiques d'Afrique.
Les fans "s'amusent à jouer les super-héros" dit Raffaele Mosca auteur du film March Of Gods qui suit le groupe WRUST et ses fans.  Et qu'ils sont beaux ces fans! mi cow-boy, mi hard-metal, éléveur de lapins pour le boulot et dark cow-boy le reste du temps,  à la manière de  "GUNSMOKE",  fan inconditionnel jusqu'au bout de la santiag. 

J'aime tellement quand la culture émancipe.
c'est ça le ton ici je crois, l'émancipation culturelle.
rien que ça.

Et puis sinon, plus près de chez nous, il ya ce tumblr subtil où tout est dans le titre. La créativité de la société, souvenez-vous...



--> Là l'article du huffington post sur la Corée du Nord et les coiffeurs
--> Ici un reportage sur GUNSMOKE, fan de métal au Botswana (10'23)
--> Ici le site du film de Raffaele Mosca MARCH OF THE GODS  avec un teaser top!
--> et là le site où j'ai trouvé les images.

lundi 13 janvier 2014

EAST MONDAY MORNING (avec de l'art dedans)

'Untitled (30.III.2010)', 2010 - 3 piles de papier A4 - imprimé jet d'encre. © DOMANOVIC


'Untitled (30.III.2010)', 2010 - 3 piles de papier A4 - imprimé jet d'encre. © DOMANOVIC




Un lundi très à l'est.

Plutôt que de traiter l'actualité directement avec les questions de la liberté d'expression, de l'Histoire, de ce qu'il en reste (comme traces, images, témoignages) et de ce que l'on en fait aujourd'hui, j'ai eu envie de mettre tout cela en perspective. Avec une artiste, bien sûr. Une artiste qui s'intéresse aux médias, à internet, à ce que cela génère comme images, comportements, "matières" et à l'identité d'une nation. Comment l'un et l'autre sont liés, intimement.

Images - archives -  médias -  identité collective - mémoire -  nation.

Se sont les mots clefs du travail de l'artiste ALEKSANDRA DOMANOVIC.

Née en ex-yougoslavie et vivant actuellement à Berlin, on peut découvrir une de ses œuvres à Brest, au centre d'art Passerelle. Intitulée "19:30", cette vidéo mêle les génériques (musiques et titres) des journaux télévisés entre 1958 et 1990 (correspondant au début de la guerre)  collectés par l'artiste en Yougoslavie. Cette tranche horaire étant devenue une routine quotidienne rassemblant toutes les nationalités, sans distinction. Dans les années 1990, le rendez-vous est incontournable pour prendre des nouvelles de la situation dramatique qui secoue le pays. Au fils des ans, la musique des génériques semble se radicaliser à l’image du conflit armé.
Aleksandra Domanovic juxtapose à ces images de la musique électronique des années 1990 qui a constitué un socle de tolérance et a rassemblé dans le même territoire plusieurs générations divisées par les nationalismes.


Les premières images sont des photos d'une 'installation représentant des sculptures faîtes d'empilement de feuilles A4. Ces piles ont le bord des feuilles imprimé via une imprimante jet d'encre et une fois assemblées, composent une image. Comme dans l'ensemble du travail d'Aleksandra Domanovic qui partage, documente, fournit les liens de ses recherches, les sculptures existent aussi sous forme digitale (fichiers pdf téléchargeables pour chaque feuille).




Pourquoi cette artiste aujourd'hui?
Parce qu’elle questionne les traces et invite à une réflexion poétique et engagée sur notre société.

La poésie et l'élégance, je vous avoue que c'est ce qui me manque le plus dans le traitement de l'actualité de ces derniers jours...



 --> Ici, la vidéo 19:30  (11 minutes)
--> , tout le projet 19:30 documenté avec les archives en ligne
--> Ici, une plateforme web curatoriale réalisée à 4 mains, pendant 7 ans, tous les jours: VWORK. Un projet pharaonique qui a commissionné quelques expositions.
-->, sa galerie 
--> et là, un reportage-portrait pour le moins surprenant via Arte Créative: Fitness For Artists (9 min)



vendredi 10 janvier 2014

BURNING FRIDAY



Appropriately shot in the eve of day, this photo sums up my first burning man experience. In an environment which sustains altruism, and if by its very nature suspends judgement, the curious world of the imagination burns clean (source Le Huffington Post - Québec)

Pour terminer la semaine sur des ondes sympathiques, ne manquez pas le replay du dernier reportage d'Antoine de Maximy "J'irai dormir chez l'homme qui brûle". Le réalisateur se rend au festival Burning Man dans le désert de Black Rock au Névada. Tout surpris, tout ému, tout chamboulé, il passe une semaine incroyable et termine ainsi : « À Black Rock City tout est possible. Je n'ai pas pu filmer tout ce que j'ai vu, et je n'ai pas pu montrer tout ce que j'ai filmé. Pour vraiment comprendre Burning Man, il faut y aller. »

source Le Huffington Post Québec



AP Photo/Reno Gazette-Journal, Andy Barron
 
source  Le Huffington Post Québec
 
source  Le Huffngton Post Québec


En prime, pour vous mettre l'eau à la bouche, un bonus que l'on ne voit pas dans le film. Le passage où Antoine de Maximy goûte un space cake "it's a good cake, organic flour, organic sugar, very good". Sauf qu'il doit être "very strong" also. C'est très drôle et pas du tout vulgaire, comme l'ensemble du film d'ailleurs. Plutôt curieux et bon esprit.





--> Le reportage vidéo en intégralité ici et !
--> D'autres photos 

 ENJOY!



mercredi 8 janvier 2014

ENTRE DEUX BAISERS - TRANSIT


 Affiche à colorier - en vente sur le site http://www.gregoiredalle.com/  © Grégoire Dalle


En transit toujours, au fil de ma journée, entre halls de gare et centres d’art, j’ai les infos par brèves.
Ça fait un drôle de mélange, à  la manière du cadavre exquis. Entre hier et aujourd'hui, ça donnait quelque chose comme ça…

8h  - en gare, der de couv de Libé. Je découvre que Delphine Zampetti est une cuisinière « passée par l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux ». Elle fait partie de la nouvelle génération de cuisto qui « vendent du produit à la brutalité élaborée ».Ok. Hmmmm. En couple avec le chef du fameux Châteaubriant (quelqu’un peut me raconter ce restau, silvouplé, cela vaut vraiment TOUT ce que l’on en dit ?), « ils vivent dans deux appartements séparés (…) et vont manger au Danemark, au Pays Basque (les weekends) ». Et dire que je me trouve exotique devant mon plat de moules à Pornic.
 
11h  - le voyage continue, changement, hall de gare. Je tombe devant  sur l'image Laurent Delahousse, Lolo pour les intimes qui incarne selon Paris Match le fameux «charme à la française ». Haut-le-cœur. Vite un jambon-beurre.

13h  -  arrivée au bout de l’ouest. Respiration.

 
16h  - un ami vivant en Espagne tweete sur ce qui se passe là-bas. Je n’en reviens toujours pas de cette décision du gouvernement de faire passer une loi qui restreint le droit à l'avortement. Osez le féminisme se mobilise pour une campagne de solidarité avec les espagnoles. On peut participer en se photographiant avec un cintre ou des aiguilles à tricoter portant la mention "nunca mas", et vous envoyez la photo à leur adresse mail. 
Je vous jure, ça fait froid dans le dos.



19h  -  L’artiste prolifique Grégoire Dalle a créé des affiches pour  « stimuler la créativité ». J’en ai bien besoin.Vous pouvez trouver tout cela sur son site.

 Affiche à colorier - en vente sur le site http://www.gregoiredalle.com/  © Grégoire Dalle

 


22h  -  débat virtuel endiablé avec mes amis sur le fait qu’entre Arte et la surpêche ou mary à tout prix il faut savoir choisir ses programmes télévisuels quand même.

8h le lendemain  -  Grazia m’apprends le who’s who de twitter. HANNNN. Katy Perry à 49 millions de followers dans le monde. Pfiou. Perso je followe Rihanna. 

8h30  -  savez-vous que le Louvre a accueilli 9.2 millions de personnes en 2013.
9, 2 M I L L I O N S 

9h - Carla Bruni déserte le Québec. Deux concerts viennent d’être annulés «à sa demande » selon son agent. Le journal Ottawa Citizen fournit une autre explication : à peine cent places vendues. MOUHAHA

10h  - Tiens, Jane Campion présidera le jury du prochain festival de cannes.

10h15 - en octobre, deux chercheurs du département de psychologie expérimentale de
avec la langue on a dit...
l’université d’Oxford ont fait progresser la philamatologie avec leur enquête : ils se demandent bien pourquoi nous roulons des palots.
C’est bon pour la ligne, c’est un véritable anti-stress : un baiser fougueux et passionné équivaut à l’ingestion d’une tablette de chocolat. L’enquête en question a démontré que les femmes considèrent le baiser comme un acte plus important que les hommes. Quelque chose de pas très romantique ou le french kissing est une façon de mieux choisir son partenaire en vue de la procréation. Enfin, information la plus capitale, un baiser provoque une libération de dopamine, hormone impliquée dans le désir et le plaisir. 


10h30- THE GOOD NEWS : la prochaine TEDx de Nantes c’est le 12 février 2014 !  12 à 18 minutes pour parler d’art, d’économie, de poésie, de science : TEDx c’est une plateforme mondiale consacrée à la diffusion d’idées.
Troisième édition nantaise, vous pouvez retrouver tous les intervenants prévus !


J’ai envie de vous dire après ce fil totalement décousu,
Allez-y, à fond, avec la langue.